
Valérie D:
Je recommande cet ouvrage…
J’ai vraiment pris une claque émotionnelle en lisant ce livre. L’auteur raconte sa propre expérience de vivre dans une société qui n’a pas encore intégré l’homosexualité comme quelque chose de « normal », il étaye aussi son texte d’exemples terribles concernant des victimes du monde entier… J’ai été surprise, révoltée, choquée, triste, en colère…
L’homophobie a encore de mauvaises années devant elle malheureusement…
Lyse B:
Poignant. Incisif. Bouleversant.
Concerné’e ou non, LGBTQIA+ ou hetero-jusqu’à-preuve-du-contraire, il s’agit là d’un récit dont vous ne sortirez pas indemne.
Dans les ouvrages de Kacim, on est souvent confronté à son énergie, à sa colère, et à son humour, férocement contagieux ! Mais ici, c’est sa vulnérabilité qu’il nous envoie en plein cœur. Touchée coulée.
Une lecture dont on sort secoué’e, forcément un peu meurtri’e mais c’ est un moindre mal face aux blessures de celleux dont Kacim nous transmet les histoires.
La force du livre, c’est de parvenir, au travers de l’émotion qu’il suscite, à nous galvaniser, à nous remplir d’essence. On est là, ensemble, on se tient prêt, pour qui ramènera les allumettes.
Lauriane I:
A lire absolument :
ce témoignage de Kacim, ainsi que les témoignages rapportés ne peuvent laisser indifférent.
C’est à la fois un bilan dramatique, un constat effroyable mais aussi et surtout un morceau de parcours de vie que Kacim nous livre ici : ses peurs, son sentiment de vulnérabilité, ses révoltes, que nous partageons avec lui (et ce n’est pas toujours chose aisée, il faut avoir le coeur bien accroché) au fil des pages.
Merci Kacim d’avoir pris cette peine sur toi, de défendre notre droit de vivre que d’autres qualifient de caprice ou d’obsession. Obsession de pouvoir vivre en paix alors peut-être…
Cécilia T:
Sincère et tranchant,
Ne tirez pas sur Kacim Sonofawitch ne laisse pas indifférent.
Ce livre m’a permis de prendre conscience de ce que le patriarcat a construit comme frontière et comme mur. J’ai eu mal en le lisant mais un mal nécessaire que je conseille à ceux qui ne voient pas, qui ne vivent pas certains mal-êtres. C’est là que l’écriture prend du sens, quand elle est capable de transcender les différences et d’aider le lecteur à comprendre ce que jusqu’à maintenant il ne pensait même pas. La parole a ce rôle mais elle s’envole, pas l’écriture. Alors merci à l’auteur pour cet amas de connaissances, ces émotions explosives, ce poids des mots lourds de sens. Une fois que je l’ai vu, je me suis dit que je voyais juste plus clair maintenant.
Valérie C:
Kacim avec son magnifique style poétique-pop nous retrace son expérience de l’homophobie, en écho avec le rapport sur les LGBTIphobies de SOS homophobie. Expériences tragiques ultrasensibles et à fleur de peau. Beauté et soufrance se mélangent pour nous atteindre en plein coeur.
À lire, à partager.
Hibiscus C:
J’ai envie de commencer en disant : merci, Kacim, pour ce livre d’utilité publique. Je faisais partie de ceux qui savaient que l’oppression vécue par la communauté LGBTQIA+ existait sans pourtant en comprendre réellement toute l’ampleur, ni même en imaginer le systématisme. Ça a été mon erreur, vivre dans l’ignorance en me contentant des quelques témoignages de proches qui se sont sans aucun doute largement auto-censurer lors de nos échanges concernant les oppressions qu’elles subissent au quotidien. Donc, dans un premier temps, merci d’avoir pris le temps de m’éduquer.
Cet ouvrage m’a retourné, non pas parce que ce qui y est raconté est d’une violence sans nom, mais parce qu’il met des mots justes sur des faits invisibilisés. Ça m’a retourné parce que Kacim a réussi, en nous partageant un peu de lui, puis de tellement d’autres également, à mettre en lumière la dignité jamais amoindrie par la douleur de ces individus qui sont traînés dans la fange pour ce qu’ils sont.
Comme à son habitude, le style de Kacim est incisif, passionné mais également emprunt d’une profonde sensibilité.
Je pense, sans me tromper, et comme sans doute le pense tous les lecteurs de cet ouvrage, qu’il conviendrait d’en faire sa promotion, de l’offrir aux gens pour qu’ils puissent s’éduquer, que ce livre serve d’impulsion pour changer les choses, faire un peu plus que juste « essayer de ». Parce que Kacim lui, fait plus qu’essayer, il fait, et il le fait bien.
Lisez « ne tirez pas sur Kacim Sonofawitch » sans plus attendre.
Aucune seconde passée à lire ce livre n’est perdue, à l’inverse, on en ressort plus informé, sur soi-même, et sur le monde.
Laurie C
Ce livre est un monument historique.
Non seulement il est intéressant, rempli d’une immense sensibilité mais le procédé d’écriture est très chouette et agréable même si on est amené à verser quelques larmes.
Kacim nous propose de repenser l’ensemble de la société et des luttes LGBTQIA+ avec un engagement sans défaillance pour toutes les luttes annexes comme le harcèlement scolaire ou les violences faites aux femmes*.
Un incontournable si vous ne voulez pas être à la traine de la pensée contemporaine et de la délicieuse plume de Kacim Sonofawitch.
David V:
« Ne tirez pas sur Kacim Sonofawitch » c’est un témoignage, « Ne tirez pas sur Kacim Sonofawitch » c’est un journal, « Kacim Sonofawitch » c’est un constat glaçant, une gifle, celle à laquelle on s’attend mais qui démonte la tête, celle à laquelle on ne s’attend pas et qui arrive sans prévenir parce qu’on ne l’a pas vue venir ou qu’on a fait semblant de ne pas la voir venir. Kacim mélange ses souvenirs, les faits divers sordides, les chiffres implacables, les références pop pour montrer et dénoncer l’horrible, la violence qui nous entoure, qui rôde autour de nous que certain-e-s évitent, contre laquelle certain-e-s se battent et contre laquelle certain-e-s ont succombé.
Un livre fort, intense, nécessaire.
Merci Kacim.
Marc C:
C’est un cri. ça hurle, ça parle. Un témoignage d’une grande puissance. Marc Cheb Sun
@Lesterritoiresdenadia:
J’ai rencontré @kacim.sonofawitch un soir dans un bar à Belleville. On s’est vus, on s’est reconnus, on va pas s’perdre de vue.
Je viens de finir un de ces livres,
celui-ci à la couverture rose bonbon à laquelle il ne faut pas se fier.
Le monde n’est pas rose bonbon. D’ailleurs, ce n’est pas ce que Kacim revendique. Personne d’ailleurs ne voudrait d’un monde rose bonbon, on se ferait trop chier avec tous ces bons sentiments dégoulinants. Heureusement, avant le rose, il y a tout un dégradé de couleurs à atteindre qui nous permettrait, chacun d’entre nous, lui en particulier, et tous les oppressés en général, de vivre mieux.
Son récit autobiographique alterne avec des extraits du rapport des LGBTIphobies 2021, des scènes de la haine quotidienne vécues dans la plus grande violence par cette communauté dont comme Kacim, « je n’ai pourtant pas encore saisi totalement et avec certitude ce que signifie être non-binaire, intersexe, ou gender fluid »
Kacim dit se foutre « de qui est/sera au pouvoir », dit ne pas maîtriser la politique et c’est plutôt une bonne nouvelle parce que son livre s’intéresse d’abord et surtout et seulement au politique, c’est-à-dire à la manière dont nous pouvons vivre ensemble dans une société égalitaire et libre. Son texte est un réquisitoire contre la connerie et la monstruosité de certains (de beaucoup encore), des politiciens, de la famille qu’on n’a pas choisie, de tous ceux qui se permettent des petites phrases « pas méchantes » qui meurtrissent la chair et le cœur, c’est un plaidoyer touchant parce que sincère pour tous les opprimés et un programme politique, net, précis, sans concession.
Il est aussi le récit d’une éclosion, celle d’un être qui passe de la honte à l’éveil de sa conscience politique, d’une nausée qui devient colère. D’un écorché qui « mute en Dark Phoenix ». C’est beau un hemme debout 💚💚💚
MIA MORE
Lyse B:
‘ Just because you’re paranoïd / Doesn’t mean they’re not after you ‘
Impossible de résumer sans spoiler mais…
Ne croyez pas l’auteur,
c’est une histoire d’amour ! Une histoire d’amour en forme de course-poursuite contre soi-même, contre les autres, contre la vie. C’est un labyrinthe, c’est le palais des glaces. C’est le western et c’est à qui tirera le premier.
Comme c’est toujours sympa de dire goodbye à sa santé mentale, je vous recommande ce livre !
Karim B:
Le signe que vous avez quelque chose de spécial entre les mains,
c’est le sentiment de prendre un train en marche.
L’auteur ne se fatigue pas à tout expliquer, c’est au lecteur de courir après Mia pour savoir qui elle est, avec qui et pourquoi. Une fois à bord, tout change. On se met à comprendre qu’on ne comprendra pas plus mais avec la sentiment délicieux d’assister à quelque chose de particulier.
C’est du chaos, de la douceur, de la poésie, des images frappantes et une langue nouvelle qu’on entend pourtant partout. Ça enfonce des portes qu’on pensait ouvertes et loin de l’être.
Un bouquin sans zones grises. On aime ou pas, mais ça bouscule les sens.
Lauriane I:
La lumière, la mise en scène, les clichés. On est parfois comme dans un film et parfois « pas comme dans un film ». Mia est une sorte de voix-off dont on ne connaît pas le timbre. Elle se fait des questions-réponses, comme dans une partie de ping-pong dans laquelle elle joue contre elle-même. Elle reproche, elle critique, elle suggère, parfois des trucs imaginaires. Lucide ou chiante ? On se pose la question.
L’auteur nous balade à travers une culture pop audiovisuelle,
il plaque les décors comme pour les essayer, puis les retire et fait de même avec ses personnages, leur met un masque le temps d’un acte, puis l’enlève pour en mettre un autre… Il modèle, il donne forme, puis transforme. Comme de la poterie, de la sculpture sans visage. Il y a aussi une bande son, à écouter pour accompagner le style de Kacim, son rythme et sa poésie.
C’est une litote, une double-négation, une double toupie ? Comme un truc qui s’annule, ou qui s’ajoute, je sais pas. Je pense à cette formule mathématique qui dit que les pôles de même nature se repoussent, moins par moins égale plus. Sauf que là j’ai un doute sur le moins sur le plus et sur le résultat final. Je dirais que Mia c’est pas une histoire de pas d’amour, mais alors c’est quoi ?
J’aime les romans qui me font sourire, celui-là en fait partie, il m’a fait rire à plusieurs reprises. J’ai aimé les refs, les formules, la justesse et le flow.
C’est écrit avec les mots qu’il faut. Lisez-le !
RENDEZ-MOI NAIROBI
Karim B:
Après avoir lu « Mia More » du même auteur, je retrouve sa plume dans un autre genre. C’est un essai que j’aie eu plaisir à lire parce qu’il est très actuel dans son propos, parce qu’il m’a bousculé, et que j’aie même aimé ne pas être d’accord par moments. Derrière la colère, il y a une immense sensibilité qui me parle beaucoup. J’ai vécu cette lecture comme une discussion avec quelqu’un de passionné.
Très impatient du prochain ouvrage!
Wassila D:
J’ai lu cet essai politique au soleil, j’aurais apprécié tenir entre mes doigts une allumette pour qu’elle s’embrase et fasse justice à la colère, et l’amour, qui a fait naître ce livre. Kacim a le don de nous partager sa réflexion en nous amenant à nourrir la nôtre avec force et passion. Son argumentaire est riche, de faits, de citations, de vulgarisation scientifique, de sassiness, le parfait mélange pour aborder les questions féministes actuelles. Une découverte qui a su donné du sens à des heures d’oisiveté en décortiquant le propos plus qu’intéressant.
Une nécessité en ces temps d’émancipation féminine !
UNE PETITE DOSE D’ULTRA FLORENCE
Julie S:
J’aime Florence. J’aime ce livre. Un de mes achats préfèrés. Si vous sentez que ça peut être votre cam,
hésitez pas une seconde !
Lyse B:
Pour toutes celles qui viennent de se faire larguer par des connards, pour toutes celles qui ont été trompées, humiliées, celles qui viennent de se réveiller ou ont besoin de le faire.. Avis aux nazes : la légende dit que si vous nana lit Anna Karénine, c’est qu’elle va vous tromper ; si elle lit Florence, je vous conseille de changer d’identité.
Florence, énergie incarnée, femme-flamme qui brûle – tout. Le flow de l’auteur aussi.
ERSATZ
Lyse B:
Peu importe ce qui est autobiographique et ce qui ne l’est pas, dans ce livre tout est vrai.
Des dédales des rdv Pôle Emploi aux soirées où le héros n’en finit plus d’être poursuivi par les spectres et les sketches à visage humain, en passant par les inextricables repas de famille.
C’est drôle, enlevé, toujours d’une grande finesse même quand on a l’impression que ça met les pieds dans le plat. LE feel good book par excellence à lire d’urgence.
Lauriane I:
J’ai adoré ce roman, le style de l’auteur, son humour, ses punchlines, et l’histoire aussi.
C’est brillant, je le relirai avec plaisir !
MATA MORE
Karim B:
Un bouquin encore parfaitement dans le style de Kacim que je lis depuis un moment déjà. Ça va vite et ça laisse guère le temps de respirer.Ce que tu comprends pas de suite, tu le comprends en cours de route, et ça donne un rythme incroyable au récit.
